Là où l’herbe ne pousse pas...
La vie c’est comme des tas de trains qu’il faut savoir prendre au bon moment. Quand on rate le sien, on reste sur le bord de la route. De temps en temps, il y en a un autre qui passe, comme une seconde chance. Mais il y a des moments où on n’y arrive vraiment plus, à suivre. C’est là que commence une sorte de traversée du désert, un isolement inhumain (surhumain ?) que les autres* ne veulent pas voir. *L’homme ou la femme lambda j’entends.
Qui rentre alors en scène ? J’vous l’donne en mil : le psy !
Mais qui me dit, que le monde qui m’entoure n’est pas le no man’s land ? Et que je ne ferais pas bien mieux d’aller voir ailleurs ? Hein ?!
Hé bien, c’est là où le bas blesse : impossible. Parce que ce serait une fuite. Et la fuite, ne mène à rien. Et puis, comment puis-je aller voir ailleurs puisque je rate mes trains ? Le problème reste entier.
Je tente donc de cultiver mon jardin. Mais franchement, ça a du mal à pousser. Alors peut-être que je n’y mets pas assez de cœur, d’enthousiasme ??
Vous savez quoi ? Il faut que j’en parle à mon psy…